Au cours de cette balade de 26 km, vous aurez le loisir de découvrir la campagne et le patrimoine des communes de :
Les premières attestations écrites du nom remontent au milieu du XIe siècle. Guilliers est la forme évoluée du breton Gwiler, mot issu du bas-latin villare. Ce terme désignait un domaine foncier important à l'époque gallo-romaine. Le mot villare est passé en vieux-breton sous la forme uuiler, qui a évolué ensuite pour donner le breton actuel gwiler, avec le sens moderne de "place". On retrouve le mot dans divers noms de lieux en Bretagne.
Jusqu'à la Révolution, Evriguet n'était qu'une simple trève de Ménéac. Les données historiques font défaut sur ce nom et son origine reste incertaine. Certains on tenté un rapprochement avec le celtique continental -eburo, signifiant "if", qui expliquerait aussi le vieil irlandais ibar et le breton evor qui désignent aussi l'if. D'autres ont évoqué une éventuelle présence du nom de sainte Berc'hed (Brigitte).
Cette localité est issue d'un détachement de Mauron, Maoron en breton. D'après les sources anciennes, son nom proviendrait de la création d'un prieuré par les moines de Paimpont au XIIe siècle, l'établissement étant dédié à saint Brieuc, qui se dit sant Brieg en breton, comme dans le nom du chef-lieu du département des Côtes-d'Armor.
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Situées dans le bourg, sur la route de Guilliers, ces deux fontaines ont autrefois attiré de nombreuses visites pour leurs vertus bienfaisantes. La fontaine Saint-Joseph avait la réputation de guérir les maladies de peau alors que la fontaine Saint-Méen était invoquée pour les maladies cérébrales. Cette fontaine a d’ailleurs fait l’objet de nombreuses processions.
Cette maison, ayant deux portes cintrées, daterait du 17ème siècle. Elle comporte des trous de boulins, qui servaient de pigeonnier. Détenir son colombier était un droit seigneurial jusqu’à la Révolution. Sur la maison, perpendiculaire, des sablières en bois sculptées se trouvent sous la descente de toit. Ces sablières proviendraient de la chapelle trêviale, qui était autrefois située dans le bourg.
Reconstruite au 17ème siècle, la chapelle a compté parmi les nombreuses propriétés de la Seigneurie de Volvire. Dédiée à Saint-Sauveur, la chapelle a été négligée à partir de la Révolution, obligeant même la commune à envisager la destruction de l’édifice tombant en ruine. Il sera sauvé en 1978 sur l’initiative de Jacques Mercier, bronzier, et artisan d’art. La chapelle fut rachetée par la commune de Guilliers en 1985.
Cette chapelle fût construite en 1654 à la demande de l’abbé Jean Eon, natif de Saint-Brieuc de Mauron. Au dessus du portail, une pierre de granit gravée en conserve le souvenir. Il a décidé d’édifier cette chapelle à la suite d’un pèlerinage dédié à Notre Dame de Toute Aide dans les Côtes d’Armor, à la Prénessaye. Cette petite commune est le seul lieu d’apparition de la Vierge reconnu officiellement par l’église en Bretagne.